10 décembre 2006 à 11:33
L'AILE DAME FRISE LA DECONVENUE
de Nonencourt. Sur le papier, avec une moyenne elo de 1623 contre 1501 pour Nonencourt, Beaumont partait favori.
Les consignes de Philippe Denis, entraîneur et capitaine, étaient claires : gagner avec la manière ! un score sans appel de 8-0 semblait envisageable… Hélas pour eux, un fossé d’incertitude sépare souvent le pronostic du résultat… Le match avait pourtant bien débuté, puisqu’après seulement une heure de jeu, Pierre Broustet, au 5ème échiquier, ouvrit le score pour l’Aile Dame (1-0). Mais la joie fut de courte durée lorsqu’au 6ème échiquier, René Salendre dût s’incliner (1-1). A ce moment du match, on pouvait encore entretenir l’espoir d’une victoire honorable ; surtout après celle de Stéfan Buta au 2nd échiquier (2-1). Mais les joueurs du Cavalier Avre & Iton s’accrochèrent derechef et commençaient à pressentir une possibilité de résultat positif. Sandrine Meniel, nouvellement promue dans cette compétition, en fit les frais au 7ème échiquier (2-2). Tandis qu’au 8ème, Xavier Durand arrachait une nulle miraculeuse, Philippe Denis (1er échiquier), parvint non sans mal à dominer son adversaire (3-2), et permit aux beaumontais de reprendre espoir. Seules dorénavant les tables 3 et 4 restaient en jeu, mais les positions beaumontaises sur ces échiquiers semblaient perdantes. Alain Dufour (3ème) tomba le Roi et Nonencourt égalisa (3-3). Dominique Clowez, à la table 4, restait seul en jeu avec une position peu enviable de ses pièces. Si celui-ci perdait, Nonencourt réussissait un hold-up. Heureusement pour l’Aile Dame, il résista bien et obtint une partie nulle qui conservait le résultat (3-3).
Le dénouement escompté ne fut donc pas au rendez-vous. Les joueurs de Nonencourt ont parfaitement résisté à des beaumontais moins motivés et qui, sans aucun doute, ont sous-estimé leurs adversaires. Cependant, tout espoir des beaumontais de terminer leur championnat dans le haut du tableau ne s’est pas envolé, mais ils devront faire preuve de plus de stimulation pour accrocher des équipes beaucoup plus fortes (sur le papier) qu’eux. Ils en sont capables, n’en doutons pas…
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